Journée de repos [Minoru]

Déjà la fin de journée…La poisse oui. Pour beaucoup ça signifiait détente et même sortie mais pas pour ceux qui travaillaient dans l’ombre. Non, pour eux la nuit était synonyme de boulot. Évidement parfois ça signifiait prendre son pied mais la plupart du temps pour Minoru ce n’était que regarder des crétins se taper sur la gueule sans jamais réellement intervenir. Les combats de rues et d’animaux marchaient plutôt bien, il se faisait un sacré paquet chaque nuit mais franchement ça manquait d’action pour le beau bandé au tempérament en apparence calme. Il était un adepte des sensations fortes bien que rien ne traverse ses traits si froid et ténébreux.

Au fin fond de son hangar poussiéreux, Minoru fixait d’un air absent les aiguilles de son horloge tourner sans fin…Il faisait déjà nuit noir à l’extérieur et aucune acclamations dans le vaste garage de fer, pas de regroupement devant…Rien. Ça serrait un de ces rares soirs où il n’avait pas de clients. Pas de comptes à régler. Peut être aurait il dut prévenir ,comme il le faisait fréquemment, certains de ses rabatteurs ou dealer pour qu’ils lui ramènent des jeunes mais l’envie n’y était pas. Même s’il ne sortait pas un mot il préférait grandement partit à la chasse aux beaux jeunes hommes et jeunes femmes. Quoi de mieux que faire des extras?

Normalement, il se serrait dirigé dans le quartier des Chinodoku pour arpenter les bordels et cabarets où il connaissait les prostitué pour avoir passé du bon temps avec eux mais…Pas ce soir. Non, il allait chasser sur un tout autre terrain, enfin, s’il trouvait chaussure à son pied. Hors de question de céder aux charmes de quelque un qui ne lui plaisait pas. Il était toujours très exigeant sur la marchandise et n’accorderait sûrement pas un seul regard s’il n’était pas satisfait…Narcissique? Mhhh…Pourquoi pas? Ça faisait quoi?! Il était beau et il le savait mais ne tenait pas tellement que ça à le montrer. Ce qu’il préférait c’était de voir si sans artifices il pouvait séduire.

C’est un ensemble en cuir noir: pantalon aux multiples lanières, mitaines et blouson de cuir pour simples habits [donc sa tenue dans Burial Applicant sauf que t’enlèves son débardeur] qu’il se dirigea vers le bois. Jamais sans son bandeau blanc sur le nez, ses cheveux blonds coiffés en une crête qui lui cachait l’œil gauche, Minoru fixait d’un air obstiné l’entrée du bois. Son regard était bien plus intense grâce à se fin trait noir qui soulignait ses yeux et pourrait sûrement l’aider à s’attirer un promeneur égaré dans ses filets…

Ne cherchant pas forcément à se faire discret, Minoru déambulait entre les branchages. Ça faisait maintenant un peu plus d’une demie heure qu’il s’enfonçait dans les bois sans croiser âme qui vive. Ennuyeuse la balade…A mourir même. Finalement il fit demi tour mais très vite tomba presque nez à nez avec quelque chose de bien plus ravissant qu’il ne l’aurait espéré. Un jeune homme, assez grand, de beaux yeux, un corps plutôt alléchant et une mine à croquer. Parfait…Restait plus qu’à voir si l’attitude collait et peut-être envisagerait il de passer un peu de bon temps avec.

Détaillant des pieds à la tête le jeune homme , Minoru ne lui accorda pas un réel regard…Juste de quoi vous mettre en appétit quoi. Lui préférait tourner autour un bon moment au lieux de sauter directement sur celui ou celle qu’il repérait. Ça pouvait durer des heures parfois ou même plusieurs jours avant qu’il obtienne ce qu’il voulait mais au moins c’était plus délectable de la sorte…

On pouvait imaginer tout ce qu’on voulait sur Minoru: gentil petit gérant de fighting club docilement sous les ordres des Kitsunenoka, dragueur invétéré ou bien voleur habile ou encore bad boy qui n’en fait qu’à sa tête…Toutes les rumeurs étaient bonne pour ceux et celles qu’il attirait par son charme mystérieux et certes très narcissique bien que ce n’était en rien voulut. Il était comme ça: un peu de tout à la fois et…Le mélange n’était franchement pas déplaisant n’est-ce pas?! Il arrivait toujours à très bien cacher son jeu comme ses envies quelque soit la situation ou la personne qu’il avait en face de lui. Un subtil moyen pour ne pas avoir à expliquer telle ou telle réaction ou encore faire croire qu’il était muet et intouchable. Tout le monde à son point faible…Pas faux mais…Tenter un peu de trouver le sien.

Les plaisirs charnels peut-être…Sûrement pas l’alcool en tout cas ou bien…Ça pourrait être la drogue. Ces petits cachets qui le renfermait un peu plus dans son monde et lui permettait de tout oublier autour de lui. C’était tellement agréable de se sentir seul, d’évoluer dans les ténèbres de son âme mais…Elle était si sombre qu’il voyait à peine sa main s’il la positionnait en face de son visage…Si noir et si froid…Inquiétant presque…Terriblement effrayant sans compter ses bruits de pas qui se faisaient entendre à chaque fois que lui avançait. C’était ça sa faiblesses: une chose cachée, enfouie profondément en lui qui ne demandait qu’à sortir, exploser au grand jour.

Encore heureux qu’il contrôlait à merveille cette…chose…Imaginez un peu si tout ce qui avait consisté son enfance réapparaissait…Tous ces cadavres baignant dans leur sang avec une expression de terreur sur le visage. Non merci. Franchement il préférait mille fois être torturé par les Chindoku plutôt que de revire encore une seule fois ce genre de truc…C’était plus que désagréable et dans ces instants là sa cicatrice le tiraillait atrocement. Cette large plaie sur le torse si mal cicatrisée qu’il lui arrivait fréquemment de se remettre à saigner, surtout lors de ses prises de drogue.

Ce soir faisait sûrement exception car Minoru n’avait pas prit de ses petits cachets miracles. Une première pour le nippon bandé. Lui qui ne partait jamais en quête d’hommes ou de femmes à mettre dans son lit sans prendre ses cachets…Fallait fêter ça. Contrairement à ce qu’on pouvait penser ce n’était vraiment pas pour lui donner de l’assurance, non, disons plutôt pour le rendre plus social. Vu son caractère, s’il n’en prenait pas les choses se corsaient sérieusement et c’était pas tous les jours qu’on croisait des jeunes gens prêt à un peu jouer même s’il ne devait rien se passer après. Un peu de rentre dedans silencieux et purement physique était tellement plus amusant que de tout de suite se sauter dessus.

A envie insolite, lieux insolite. C’était pas pour rien après tout qu’il avait choisit les bois pour partir en chasse. En général il n’y avait que les gens un peu « spéciaux » qui partaient se promener dans les bois et de nuit. Fallait croire qu’il avait fait un très bon choix en venant dans les bois quand il avait devant les yeux la sublime créature qui semblait l’attendre…Ça promettait d’être un joli petit jeu de: je te tourne autour et le premier qui commence à perdu. Il en souriait intérieurement tellement ça lui plaisait. Il le laissa donc lentement s’approcher de lui bien que son regard ne se porta pas tout de suite sur son visage. Comme toujours il éviterait avec précaution de le regarder dans les yeux mais n’irait pas se priver pour le toucher.

Frôlant avec douceur sa joue du revers de sa main pour remettre très légèrement en place une des mèches de cheveux du jeune homme en place il en profitant pour la retirer après avoir caresser avec une extrême langueur sa lèvre inférieure de son pouce. Il avait la peau bien plus douce qu’il ne l’imaginait…Tant mieux! Il se ferrait un plaisir de la délecter avec son éternelle lenteur qui en rendait plus d’un et d’une complètement dingue. Le visage inexpressif il se frôla à nouveau pour aller à son tour s’adosser au tronc d’arbre sortant son paquet de cigarette histoire de s’en griller une en voyant ce qu’il allait faire…Si ce soit il aurait un partenaire ou pas.

Qui connaît la vérité? Qui serrait capable de vous dire « Minoru n’est pas muet »? Qui pourrait vous assurer que sous cette apparence glaciale se cache un être emplit de douceur et aimant? Personne…Non, tous ceux capable de témoigner de telles choses sont tous morts…Enfin, du moins c’est-ce que pensait le jeune bandé. Partout où il passe la mort le suit, à croire qu’il porte la poisse. Un si beaux jeune homme ne peut pas tout avoir pour lui non plus! Il fallait bien que quelque chose cloche pas vrai?! La perfection ennuie et les défauts de la suite font fuir…Voilà l’unique raison pour laquelle Minoru demeurait toujours seul.

Soucieux de ne pas faire d’autres victimes ou encore que personne n’en découvre trop sur lui, il apprit bien tôt à rester obstinément seul. L’être humain a beaux être un animal social des exceptions demeurent. Si vous demandez autour de vous, personne ne vous dira qu’il aime rester seul trop longtemps. Il faut certes un peu de solitude et de paix à un être humain mais le rester éternellement peut rendre fou…Mais qui vous dit qu’il ne l’est pas déjà?! Après tout, qui le connaît réellement?…Personne n’est capable de vous dire si oui ou non il sait parler, comment il est à part d’une froideur indéniable?!…

Minoru savait parfaitement quoi faire et quand. Sûrement une force qui lui permettait de toujours pouvoir tirer la situation à son avantage. N’avoir jamais fait entendre le son de sa voix à quiconque ou encore se montrer tel qu’il est face à quelque un c’était ça son plus grand atout. Au moins il pouvait faire tout ce qu’il voulait, paraître plus ou moins froid ou encore mentir sur tout ce qui lui plaisait comme sa capacité à parler. Ce soir ne ferrait pas exception. Le jeune homme qu’il avait eut la chance de trouver semblait être ce genre de phénomène qui va tout répéter à tout le monde, impossible de lui faire entendre le son si suave et rauque de sa voix. Du gâchis?! C’est vrai oui mais après tout…Seul celui ou celle qui le mérite pourrait l’entendre et c’était pas demain la veille que quelque un serrait à cette place, vous pouvez me croire.

Avec ce calme affolant et ce visage d’ange déchu, Minoru le laissa faire sans bouger d’un pouce, c’était à peine s’il respirait. Il aurait put s’énerver qu’il lui retire sa clope ou encore le repousser mais ça serrait un signe de faiblesse…Non et puis, louper une telle occasion serrait également un signe d’une stupidité sans borne et ça, vous pouvez me croire que Minoru ne se le permettrait jamais. Qui pouvait avoir le culot de cracher sur un si beaux visage?! Faudrait être fou! Le jeune homme contre lui était tout à fait délectable et le bandé comptait bien le déguster jusque tard dans la nuit. Il avait visé juste…On trouve d’agréable créature dans les bois….

Pour simple réponse à sa question, Minoru lui fit un bref signe au niveau de sa gorge lui indiquant qu’il ne pouvait sortir un mot. Encore un mensonge mais qui pourrait démentir?! Après tout, personne n’était en capacité de dire le contraire vu qu’il s’était appliqué à ce qu’on n’entende le son de sa voix. Plutôt malin le jeune homme. Ça évitait les questions dérangeantes et autres choses dans le genre qui avaient le don de l’énerver mais…C’était pas plus mal un muet non?! Ça n’avait rien de réellement repoussant avec son visage…Au contraire.

Croisant enfin le regard du jeune homme qui s’appuyait contre lui, Minoru revint bien vite à poser ses deux joyaux brillant de malice sur les deux tendres et appétissants amas de chairs de l’inconnu. Il le connaissait par cœur ce petit jeu et même s’il ignorait l’identité de ses partenaires ça ne l’empêchait de prendre pleinement son pied. C’est bien avec cet objectif, que Minoru remonta lentement une fois de plus à ses yeux tout en glissant une de ses mains sur le bas du dos de l’inconnu et l’attirer lentement contre lui. Tandis que son regard se baladait sur son visage et le haut de se corps maintenant logé contre lui, le nippon au nez bandé faisait glisser sa main de libre le long des courbes alléchantes de ce corps presque offert. Remontant jusqu’à sa nuque il la glissa entre les deux pans de la chemise ouverte qui lui offrait une vue tout à fait succulente.

La main posée à plat sur le haut de son torse il rapprocha ses lèvres de son oreille. Son souffle chaud et quelque peu saccadé vint heurter le creux de son oreille avant que ses lèvres viennent enfin rencontrer le lobe pour le laper avec légèreté en descendant avec une lenteur délectable vers son cou et en retracer tous les contours de ses lèvres et sa langue.

Inutile de vous précisez qu’avec un tel physique et ce charisme étouffant que possédait Minoru, il ne passait pas inaperçu dans la rue et beaucoup de gens le reconnaissait. En bon adepte des bars louches, salles de jeux ou encore bordels, le jeune bandé était bien connu pour son goût prononcé pour la débauche et l’amusement peut importe le prix. Il avait à peu près tout ce dont il désirait: prostitués, drogue, alcool, streap - teaseuses. Le tout gratuit et sans reproches par la suite. Il suffisait d’un simple regard et le tour était joué. Ces deux petites perles brillantes d’un noir de jais faisait leur effet et parlait à sa place…C’était pas pour rien qu’on le surnommait « le renard silencieux ».

Les mystères et tout ce qui va avec il connaissait bien…Même lui ne savait pas tout de son histoire. Les zones d’ombre de son passé restaient encore bien protégées et tant mieux. Minoru ne cherchait pas à savoir et préférait rester dans son ignorance alors autant dire qu’il se foutait royalement des autres. Qu’ils soient ses amants, des clients de son club, un membre du clan peut importait, il ne voulait pas qu’on s’intéresse à lui alors il faisait de même avec tous ceux qui croisaient son chemin. Ses fréquents amants étaient déjà au courant. Même eux ne lui connaissait pas de prénom à part ce surnom plutôt énigmatique ou deux trois pseudonymes écrit à la vas vite sur un papier en donnant des horaires de présence ou la quantité de drogue souhaitée.

Bien que le jeune homme avec qui il allait passer la nuit était un parfait inconnu rencontré au beau milieu d’un bois, Minoru le considérait déjà comme un de ses amants. Le bandé était bien possessif et hâtif en besogne, inutile de vous le cacher plus longtemps mais de là à dire qu’il se soucierait d’eux, c’était rêver. Tout ce qui l’intéressait c’était bel et bien les simples plaisirs charnels et rien de plus. Faire plus ample connaissance ou encore se lier à quelque un ne lui serrait jamais venu à l’esprit. Pourquoi gâcher une relation purement sexuelle? C’était stupide!

Voilà ce que se répétait Minoru en explorant chaque parcelle du cou du bel inconnu. Sa peau ressemblait comme deux goutte d’eau à celle des bébés et son odeur…Elle était si douce…Étrangement, le bandé avait l’impression d’être un vieux pervers se tapant un gosse de quinze ans mais quelle importance? Il était consentant après tout! Il aurait très bien put s’éloigner mais au lieux de ça il venait le chercher…
Plus le nippon explorait son cou en descendant sa main toujours plus bas sur son torse et plus il avait cette impression d’avoir un gamin contre lui. Il se doutait bien évidement que ça ne devait pas être sa première fois. Avec un physique comme le sien il devait sûrement bosser dans un bordel, tourner dans des films pornos ou travailler dans un club de streap - tease. Il n’avait pas la carrure d’un Chinodoku et semblait bien innocent pour faire partit d’un autre clan…Enfin, les apparences sont trompeuses mais Minoru le sentait comme ça.

En tant normal, on le laissait toujours tout faire, c’était à peine si ses amants osaient toucher son corps ou entreprendre quoi que ce soit. Heureusement il avait trouvé là un jeune homme bien plus téméraire. S’en était presque ennuyeux de tout faire soit même, au moins là il serrait sûr qu’il aurait une réponse à ses avances. Alors qu’il allait commencer à lui déboutonner sa chemise d’une main tandis que l’autre commençait lentement à se glisser dans le pantalon, Minoru se stoppa net. Crier son nom? C’était une blague ou quoi?! Avec son obstination à se faire appeler par des surnoms, il n’avait jamais connu se plaisir…Bien qu’il voulait garder son réel prénom plus ou moins secret il ne pouvait passer à côté de ça.

Dégageant avec un certain regret ses mains de sur ce corps alléchant, Minoru plongea sa main gauche dans une de ses poches et en sortit un couteau. Une fois sa manche droite relevée il y traça avec précaution trois lettres avant de son montrer son avant bras sanguinolent au jeune homme pour qu’il puisse y lire « Min ». Hors de question de lui donner son prénom en entier, autant que ça soit un diminutif qui pouvait s’associer à une multitude d’autres prénoms, c’était bien plus prudent.
Une fois qu’il lui eut montré son soit disant prénom, Minoru revint bien vite à la chemise qu’il déboutonna en reprenant les baisers dans le cou.

Ouvrant le tissu pour enfin lui faire découvrir l’intégralité de son torse, il le fixa longuement en faisant glisser ses deux mains de par et d’autre de son corps pour venir enfin faire glisser la chemise sur le sol en caressant lentement ses épaules. Ses lèvres qui s’étaient jusque à présent attardées dans son cou remontèrent enfin vers ce qui l’intéressait le plus…Les deux petits bonbons d’un rose pâle qui lui servait de lèvres.
Ses mains logées sur le bas de son dos dont une se glissait malicieusement dans son pantalon, il le fixa quelques secondes avant de lui voler quelques brefs baisers en le mordillant et finit par passer réellement à l’attaque. Ce qui était au début un innocent baiser plus ou moins tendre se transforma bien vite en témoignage de l’effet que pouvait bien lui faire son corps. Fougueux et passionné, le baiser lui permettait de parfaitement jouer avec ses lèvres et explorer à sa guise la succulente bouche de son amant de la nuit.

A première vue on pouvait croire que Minoru n’était pas humain. Un bel ange qui vient vous rendre visite durant vos rêves les plus fous, une apparition ou encore un pâle reflet mais, il était tout ce qu’il y a de plus réel. Fait de chaire et de sang comme vous et moi…Ça paraissait divin avec son physique angélique et à la fois masculin. Un subtil mélange qui faisait tourner un bon nombre de têtes. Mêler la douceur à cette arrogance le rendait irrésistible aux yeux de certaines personnes et tant mieux! Minoru jouait de ça.
Comme n’importe quel être humain normalement constitué, Minoru avait des désirs et dieu sait combien il avait du mal à résister aux charmes d’un succulent jeune homme comme celui qu’il avait en face de lui. Une sacrée faiblesse qu’il haïssait mais adorait plus que tout. Paradoxal n’est-ce pas mais tellement compréhensible pour un jeune homme si mystérieux et obstiné que lui. Il ne devait montrer que c’était une faiblesse tout en prenant son pied, compliqué?! Pas pour lui en tout cas.

Malgré cette apparence glaciale qu’il se donnait, cet air impénétrable, Minoru était bien facile à séduire. Il suffisait d’être jeune, voir même très jeune, ne dépassant pas les vingt trois ans sinon ça lui rappelait trop que son amant était « humain », d’une beauté époustouflante, homme de préférence, plus petit que lui, frêle, à la peau divinement douce, de belles lèvres…Tant d’exigences pour une simple nuit paraissait beaucoup mais quand on savait que Minoru considérait ses amants comme des jouets avec lesquels il s’amusait plus d’une fois quand ils lui plaisaient…Ils fallaient qu’ils soient parfait à ses yeux et on dirait bien que ce soir il s’était trouvé une ravissante poupée à posséder. Peut importait s’il devait le payer ou non tout ce qui comptait c’était le plaisir qu’il prendrait.

Égoïste et narcissique né, Minoru se disait que se foutait royalement que ses joujous puissent éprouver un quelconque sentiment, après tout, à ses yeux ils n’était même pas des êtres humains à part entières, juste de sublimes œuvres d’art qu’il avait le privilège de toucher. Rien n’avait d’importance à ses yeux à part son propre désir et de voir à quel point le jeune homme s’attelait à le préparer pour leurs ébats le réjouissait. Tous ces petits gémissements, ses mains baladeuses et ses murmures…Les préliminaires s’annonçaient bien courtes pour une première partie. Dommage mais tant mieux. C’était bien la première fois qu’il trouvait une poupée avec un semblant d’animation. Toutes les autres n’étaient bonnes qu’à se laisser faire.

Il allait de surprises en surprises ce soir. D’abord un beau jeune homme, le jeu qui commençait entre eux, le bel inconnu qui s’avérait être une poupée bien différente de toutes les autres et puis tous ces trésors qu’il arborait sur le corps…Un piercing au nombril avec lequel il pourrait jouer, une peau d’une douceur incomparable, cette odeur sucrée qui lui donnait des envies bien plus osées qu’elles ne l’étaient déjà et puis…Cet autre piercing…La surprise était telle que Minoru en laissa un bref soupir s’extraire de ses lèvres. Ça allait être dur avec lui de ne pas se trahir et ne produire aucun son. Rien que ses mains baladeuses et son diminutif prononcé de cette façon si explicite à ce qu’il attendait de lui…Une agréable torture…Voilà ce que c’était.

On ne saurait dire si c’était l’effet de la légère brise qui traversait le bois ou l’excitation mais tout ce qui importait c’était certains signes comme les légers frissons qui les parcouraient, cette façon de se cambrer pour accueillir un peu plus les caresses et ces deux petits boutons de chairs tendus…Un point sensible avec lequel Minoru aimait jouer. Il savait que le simple fait de titiller les tétons d’un homme pouvait le faire frémir ou encore voir jusqu’à hurler en le mordillant…Le plus dur était cette attente…Laisser le bel inconnu lui procurer toujours plus de baisers et de caresses avant de lui aussi répliquer.

Lentement il fit glisser ses deux mains sur les fesses du jeune homme pour les agripper avec force comme s’ils n’étaient plus de face mais dos à lui. Rien que de faire ça lui évoquait la pénétration, rien de tel pour faire monter un peu plus l’excitation. La tête rejetée en arrière pour lui permettre de couvrir un peu plus de terrain avec ses délectables lèvres, Minoru reprit bien vite le « dessus ». Se décollant de l’arbre contre lequel il s’était adossé, il le fit lentement reculer jusqu’à celui qui se trouvait à quelques mètres de là. Abandonnant sa veste en cuir sur le sol pour être à égalité avec lui il remonta ses mains de ses fesses jusque sur ses hanches.

A nouveau collé à lui, Minoru plongea un bref instant son regard noir pénétrant et dans lequel on pouvait parfaitement lire ce désir brûlant qui l’animait à présent. Sans le quitter des yeux il glissa sa main juste sous son entrejambe et la fit lentement descendre le long de sa cuisse tout en la soulevant pour la coller à côté de ses hanches. Chaque parcelle de son corps paraissait si fragile mais suscitait en lui un tel désir qu’il avait du mal à croire qu’ils n’en étaient qu’au début des réelles préliminaires. Enfin, c’était normal de découvrir son corps mais vu celui qu’il avait sous la main difficile de rester calme…Sûrement s’ils se revoyait ça serrait plus facile mais là…Il était bien trop impatient.

En continuant de caresser l’intérieur de sa cuisse, son autre main déboutonnait lentement le jean du jeune homme. Il était tout à lui…Une jolie petite poupée intelligente…Ça court pas les rues et heureusement il s’en était trouvé une. Quelle chance…Il comptait bien la déguster la preuve: tout en le débarrassant de son pantalon qu’il jeta au sol en remettant sa jambe contre sa hanche et recommençant les caresses sur sa cuisse, Minoru avait posé ses lèvres à multiples reprises sur son cou mais descendait à présent plus bas.
Comme il avait collé le jeune homme contre le tronc, celui-ci était légèrement plus grand que lui et pouvait aisément, sans avoir à se pencher, déguster un peu plus son torse et particulièrement titiller ses tétons…Ah quel délice ces deux petits bouts de chairs plus sombres qu’il mordillait, suçotait ou éffleurait simplement du bout des lèvres. Le seul problème était qu’il ne pouvait savoir si c’était ça qui lui plaisait, les caresses sur sa cuisse ou encore celle qu’il lui procurait sur le devant de son caleçon à l’aide de son autre main de libre…

Tel une petite fille voulant obtenir la plus belle des poupées en porcelaine de son magasin préféré, Minoru arpentait les rues nuits et jours pour se trouver le plus beau et le plus passionnant des joujous qui soit. C’était un boulot à plein temps que de rechercher la perfection. Vu son niveau d’exigence, il était difficile d’attirer réellement son attention et qu’il vous voit bien plus que comme un simple jouet potentiel. Personne n’y échappait. N’importe quel être croisant sa route, qu’il corresponde à ses exigences ou pas, était à ses yeux un simple amas de chair simplement bon à lui faire éprouver ou pas du plaisir…Mais, ceux qui ne lui plaisait pas n’existaient même pas à ses yeux.

Simplement préoccupé par son propre plaisir, Minoru ne semblait vivre que pour y mettre un aboutissement. Tous les lieux étaient bon et rien ne l’effrayait. Il connaissait son potentiel de charme mais également sa capacité à se défendre pour repousser quiconque voudrait l’empêcher de s’amuser. Ça n’était pas la possibilité que quelque un les surprennent dans ce bois qui lui faisait peur…Oh non. Presque rien ne lui faisait peur ou pouvait lui faire perdre son calme légendaire mit à l’épreuve lors de ses multiples ébats.
Jouer avec des jeunes hommes l’affaiblissait considérablement. Il se montrait si impatient, si désireux, tremblant, haletant ou soupirant de plaisir. Des actes impossibles à contrôler, surtout maintenant…La belle poupée qu’il s’était trouvée par cette nuit dans les bois était une pièce rare…La poupée qu’il voulait.

Dans la situation présente, sentir le souffle saccadé de son amant, son excitation ou encore ses supplications ne pouvait que l’encourager à en faire toujours plus. Il aimait plus que tout faire attendre, se faire désirer et qu’on vienne à le supplier de la sorte. C’était si jouissif qu’il s’en mordait avidement la lèvre inférieur et redoublait de fougue dans le moindre de ses gestes. Avoir entre ses mains un corps chaud, aux formes parfaitement dessinées, à la beauté presque irréelles et aux trésors bien cachés le rendait tout simplement dingue…Quel bon choix il avait fait que de venir ici cette nuit. Manquait plus qu’à le retrouver après…

Le fait que son bel et jeune amant était « animé » augmentait son désir et cette envie de le posséder. Étrangement, de voir qu’il était comme différent que ses autres amant lui donnait envie de l’entendre hurler de plaisir. D’ordinaire, le désir des autres n’était pas important, il lui arrivait même de violer un beau jeune homme rien que pour pouvoir expulser son désir. Pourquoi ça le gênerait? Après tout seule son envie comptait mais là, la belle poupée animée lui donnait envie de plus. Peut être ses supplication ou que ça soit lui qui l’ait incité…Qui sait?! Tout ce qui comptait à présent c’était son désir et de le satisfaire, ça serrait peut-être un plus de l’entendre hurler son nom ou gémir sous ses vas et vient…

Collé contre le jeune homme à lui procurer les caresses les plus explicites, il savourait chaque supplications en accentuant toujours plus ce qu’il faisait. Il finit même par enfoncer ses ongles dans la taille du jeune garçon avant de lentement le débarrasser du dernier bout de tissu qui le recouvrait. Quel délice de contempler ce ravissant corps qui lui était entièrement offert pour cette nuit…Elle promettait d’être longue mais tant mieux. Minoru était bien disposé à profiter de chaque secondes en sa compagnie. Tout en contemplant le corps si parfait de son amant en se mordillant les lèvres, Minoru défaisait son pantalon.

L’impression qu’il avait été si étrange…C’était comme s’il se retrouvait en face d’un jeune ado tout juste majeur, à la fois excitant et écoeurant. D’ordinaire il se fichait pas mal d’avoir l’impression d’abuser d’un jeune homme ou de le violer mais là…Étant donné que sa poupée était à ses yeux animée, il avait du mal. Retirant ses mains de son propre pantalon, il leva les yeux vers lui et se saisit de ses mains qu’il posa sur le haut de son pantalon. Le message était plus qu’explicite et pour accélérer les choses il le décolla de contre le tronc d’arbre, l’attirant contre lui comme on enlace un enfant.
En capturant ses lèvres pour goûter à nouveau à son piercing, il s’afférait à aspirer tout le sang qui coulait dans la bouche de son bel amant en l’attirant avec lui sur le sol. Allongé de tout son long avec le jeune homme au dessus de lui, il reposa ses mains sur son pantalon, attendant qu’il s’exécute.

Qui aurait put croire que par une belle nuit étoilée un jeune homme sortant tout juste de l’adolescence rendrait le beau Minoru connu pour sa froideur et sa voix absente si…Tendre? Oui, je crois qu’on peut qualifier ça comme ça. Le renard silencieux faisait bien preuve d’une tendresse infinie envers son nouvel amant, la pièce rare qui donnerait une réelle valeur à sa collection. Une belle poupée comme ça vous transforme une petite fille infecte en une véritable princesse: douce, souriante, angélique…Comment regretter cette rencontre?! Impossible. Bien que Minoru savait que le jeune homme actuellement au dessus était l’unique envers qui il était si attentionné, qu’il voulait réellement l’entendre gémir, hurler son nom et espérer toujours un peu plus de lui; il ne le regrettait pas. Un peu de tendresse ne peut faire de mal à personne.

Bien qu’il restait d’un égoïsme sans borne, Minoru faisait infiniment attention aux moindres de ses gestes pour qu’ils produisent les meilleurs sensations possibles pour son amant. Un tel élan d’affection ne lui ressemblait en rien mais qui s’en plaindrait?! Bon nombre de ses amants paieraient bien cher pour être à la place du jeune homme. Minoru faisait toujours tout en fonction de son plaisir et uniquement en fonction de cela alors recevoir ne serais ce qu’un minuscule signe d’attention de sa part était un privilège. Certes il était moins important que d’entendre le doux murmure de sa voix aux résonances qu’on pourrait qualifier d’angélique mais au moins c’était déjà ça.

Impossible d’expliquer pourquoi et encore comment le bel inconnu avait réussit cet exploit. Il était clair qu’il y avait bien quelque chose de plus chez lui que les autres n’avaient pas. Beaucoup pouvaient témoigner que même avec tous les efforts du monde ils n’avaient pas eu un seul regard de sa part, surtout les femmes en fait…Sûrement le fait qu’il soit un homme mais le reste demeurait bien obscur. Les prostitués il en connaissait une flopée et aucun n’avait ce petit plus qui suscitait un tel intérêt chez Minoru. Tant mieux pour le bel inconnu après tout…

Déjà que le simple fait d’effleurer son corps de rêve qu’il soit recouvert de légers vêtements ou bien nus le rendait presque dingue mais là c’était du véritable supplice. Son excitation était à un tel stade que chaque respiration n’était plus qu’un sourd râle pouvant être confondu à un animal si on se promenait aux alentours. Les yeux demis clos il savourait toutes les caresses que pouvait lui procurer sa poupée animée. Il n’y avait presque aucun doute là-dessus: prostitué ou excellent manipulateur. Dans tous les cas peut lui importait son appartenance à un clan, son rang social et autre. Il ne voulait que son corps, ses cris, ses supplications. C’était clair depuis le début.

Ne cessant de frémir sous cette langue à la fois chaude et glaciale grâce au petit bijoux, Minoru se cambrait toujours un peu plus sous les intelligents baisers qui lui faisait toujours un peu plus perdre la tête et puis…Ce murmure…Il ne pouvait pas…Pas maintenant…Pas tout de suite! Non….Minoru comptait bien faire durer le plaisir. Le voir redoubler d’effort pour l’entendre parler. Qui donc connaissait le doux son enchanteur de sa voix?! Les rares qui l’avaient entendus parler ne pouvaient que garder un souvenir des plus agréables. Quoi qu’il dise, quel que soit l’intonation de sa voix il avait le pouvoir de vous faire frissonner ou sourire bêtement. Ce mélange de malice, d’arrogance mêlée dans une voix rauque prouvant son âge mur se rapprochant du cap des vingt cinq ans faisait bien vite tourner la tête.

Presque aussi puissante que son regard profond, un simple murmure de sa voix naturellement sensuelle lui permettrait d’en séduire plus d’un mais il choisissait le langage le plus explicite…Quoi qu’on en dise les yeux exprimaient le mieux ce qu’un être humain pouvaient ressentir et à cet instant précis lorsque son regard se plongea dans celui du jeune homme on y lisait à la fois ce désir brûlant d’impatience d’enfin mettre fin à l’excitation devenue douloureuse et une forme plutôt surprenante de tendresse ou d’admiration…C’était sûrement la deuxième. Il l’admirait plus que n’importe quoi. Plus ça allait et plus il voulait lui faire éprouver le plus de plaisir possible.

Avec cette pensée en tête, Minoru caressait lentement ses formes pour finir sur son postérieur. Ces formes généreuses offertes à lui qu’il contemplerait bien des heures étaient à lui. Qu’il soit d’accord ou non ça revenait au même. Toujours soucieux du plaisir de son amant, le bandé avait évidement prit le soin de loger une main entre ses cuisses pour les caresser avec le plus de douceur possible sans jamais réellement remontrer à son entre - jambe.
Comme en prévention d’un gémissement, il scella un fois de plus leurs lèvres entre elles et quelques minutes plus tard vint le pénétrer de trois doigts. Il fallait se méfier de ce genre de caresses bien placées…La preuve: à peine commençait il les vas et vient avec ses doigts qu’il se saisissait déjà du sexe de son amant pour y reproduire les mêmes vas et vient. Le message était des plus qu’explicites mais s’il ne s’en chargerait pas lui-même alors Minoru le ferait lui-même. Ce n’était pas un futile pantalon qui freinerait ses ébats avec une si belle créature. Les mots doux et murmures sensuels viendraient plus tard…Qui sait?!…

Il y a bien des questions à se poser quand un être solitaire, froid, égoïste se mettait à monopoliser un être et devenir tendre avec pourtant, chez Minoru ça n’était qu’une preuve supplémentaire de son côté narcissique atrocement démesuré. Qu’il fasse preuve de cœur ou d’une violence extrême il restait toujours le même. Tant mieux et dommage à la fois, il aurait put être quelque un de plus agréable, moins silencieux et solitaire mais ça ne ferrait que gâcher ce charme indescriptible qui émanait de lui…Il en cachait bien des choses le beau bandé, des secret insoupçonnables. Il faudrait un bon moment pour les découvrir mais avec de la volonté et un peu de patience on pouvait tirer beaucoup de Minoru.

Heureusement pour son amant, il avait le premier élément, cette volonté d’entendre sa voix rauque et suave l’amusait tellement qu’il en jouait. C’était pas tous les jours qu’il trouvait quelque un d’aussi intéressé par lui autrement que sexuellement parlant, il se trompait sûrement mais rien que de l’imaginer le réjouissait au plus haut point. De savoir que tous ces gémissements, ses supplications comme cet agréable corps chaud et frémissant et tout à lui et pour lui le rendait dingue…Son désir était tel que même après une bonne partie de jambe en l’air il en voudrait toujours plus, sur ce plan là Minoru était increvable.

Seuls certains éléments réussissaient à l’apaiser mais fallait-il encore les trouver. En réalité ce qui parvenait à lentement calmer cette frénésie possessive était également ses points faibles. Comme tout le monde il possédait les siens mais personne ne les avait encore découvert…Ces parties si sensibles qui pouvaient arracher de longues plaintes voir même des cris ou supplications, encore heureux que personne ne savait où se situaient ces fameux points. Pourtant, tous les amants consentants qu’il avait eut les avaient à porter de main: ces deux boutons de chairs tendus par le plaisir et son nombril…Des points capitaux qu’il suffisait de titiller du bout de la langue ou encore mordiller pour rendre complètement fou de plaisir un Minoru en proie à un désir incommensurable.

Bien qu’il ne laissait pas le temps qu’on découvre ses points faibles, Minoru laissait le champs libre aux plus audacieux pour lui faire plaisir et dieux sait combien ils étaient rare…Son jeune amant était d’ailleurs le seul jusqu’à maintenant. Il allait de surprises en surprises avec cet être angélique dont chaque gémissement et supplices lui faisait tourner la tête. Jamais l’attente de passer à l’acte n’avait été aussi longue comme quoi ça avait du bon d’être tendre de temps en temps…Jouer à effleurer l’autre, l’attirer contre lui pour mieux s’en séparer avant de réellement le goûter, explorer son corps en détail. Il n’y avait pas à dire c’était tellement plus excitant que le désir pur et dur.

Si ça ne tenait qu’à lui, Minoru l’aurait gardé enfermé dans son bureau au fin fond de son hangar sombre et poussiéreux histoire que l’image de poupée qu’il avait devienne réalité. Ca serrait tellement excitant de savoir qu’il était là, à l’attendre, ligoté sur sa chaise et demi - nu mais l’inverse également suscitait l’intérêt de Minoru. Le traquer, le suivre à la trace avant de le coincer dans une sombre ruelle qui serrait l’unique témoin silencieux de leurs ébats…Quel bonheur…L’un comme ‘autre était si tentant que Minoru en venait à hésiter.

Cependant, l’initiative de son amant coupa net à ses fantasmes. Dans un long gémissement étouffé, Minoru agrippa le sol en penchant la tête sur le côté. Il venait à son tour de se faire prendre par surprise et quelle surprise…Exquise, divine…Il avait enfin ce corps pour lui et il comptait pleinement en profiter. Laissant le jeune homme faire de légers vas et vient au dessus de lui, il profitait silencieusement de la vision des plus sublime qu’il lui offrait. Dans n’importe quel cas il ne serrait pas déçut mais cette position, bien qu’extrêmement agréable, ne lui convenait plus.
Se relevant pour enfin être assit, Minoru encerclait sa taille de ses bras pour venir couvrir son cou d’une multitudes de baisers à la fois tendre et exprimant ce désir toujours insatisfait malgré l’acte bien présent.

Toujours plus exigeant, il l’assit un peu plus sur ses hanches pour entièrement le pénétrer dans un nouveau soupir. Une fois qu’il fut assuré qu’ils ne serraient pas séparés, Minoru le fit lentement basculer en arrière en maintenant ses jambes autour de sa taille. Enfin au dessus de lui il put enfin se délecter de cette sensation de supériorité qu’il aimait tant…Il allait pouvoir pleinement contempler son visage tordu par cette douce douleur et un plaisir certain. Une chose très rare chez le jeune homme que de vouloir entendre des gémissements, les voir éprouver du plaisir et autres…Bien qu’extrêmement fier ça il s’en fichait royalement, savoir s’il était un bon amant ou non l’importait peu.

Évidement quand on était concentrant il était difficile de ne pas apprécier, surtout si l’attirance physique était bien présente et alors impossible de décrire ce que ça pouvait être quand Minoru s’intéressait un tant soit peu à vous, ce qui était manifestement le cas ici. Tout en scellant ses lèvres aux siennes pour des baisers espacés et plutôt osés, il reprit les vas et vient devenus atrocement langoureux bien que profond en n’oubliant évidement pas de caresser les cuisses de son amant. Alternant les caresses légères aux biens plus explicites il n’oubliait pas de lui procurer les même vas et vient sur le sexe tendus de son amant. Par ce geste il risquait de vite mettre fin à leurs ébats mais avec des mouvements si lents, ils avaient la possibilité de contrôler leur désir mutuel.

Comment résister à un tel plaisir?! Les choses devenaient bien compliquées, ce qui n’était qu’un pur jeu de distraction pour Minoru se transformait dangereusement en début d’obsession. Quelle horrible mais délicieuse erreur il venait de faire. C’était trop beau pour être vrai après tout…Un joli
jeune homme comme lui devait obligatoirement avoir une sorte de talent caché et c’était peu dire. Minoru avait le défaut de ne jamais montrer ce qu’il ressentait ou encore ce qui pouvait bien traverser son esprit tordu mais quand un sentiment était bien trop fort pour qu’il le contienne, ça prenait des proportions énormes. C’était bien une des raisons pour lesquelles le jeune bandé ne préférait avoir que des relations sexuelles avec les gens plutôt que d’apprendre à les connaître et autres…Bien trop dangereux.

Esclave de ses désirs, il était à peine conscient de ce qu’il faisait. L’esprit embrumé par cette chaleur enivrante…Ses mains courant de façon frénétique sur le corps de son amant…Les lents mouvement de vas et vient qui prenait au fur et à mesure toute son ampleur…Autant d’éléments qui, réunis, le rendait comme fou. Cette irrésistible envie de posséder son corps, de ne le garder que pour lui, garder l’empreinte de son odeur, toujours ressentir cette douceur sous ses mains expertes et, les yeux fermés retracer chaque courbes de son corps l’obsédait. Il allait en passer des nuits blanches à l’imagines à ses côtés…Rien que le simple fait d’effleurer sa peau avait réussit à le mettre en appétit alors s’il commençait à divaguer il se retrouverait à faire une chose bien dégradante à son goût mais avec un tel être en tête…Impossible de ne pas ressentir ce désir.

Il devait le faire sien, le posséder coûte que coûte. L’idée que d’autres hommes le fasse hurler de plaisir le rendait fou…Jaloux? Pas le moins du monde mais possessif…Ca il l’était et pas qu’un peu pour tout dire. Il l’aurait bien emmené avec lui histoire d’avoir un peu de compagnie dans sa grande chambre d’hôtel luxueuse. Bien des gens y passaient dans son lit mais aucun ne méritait autant d’attention. Minoru écoutait patiemment tout ce que son bel amant avait à lui dire: supplications, gémissements, requêtes, voir même frissons…Tout, que ça soit de réelles paroles ou celles de son corps. Rien ne lui échappait. Il devait être le meilleur quoi que ça lui coûte.

Rien de plus d’délectable, de plus encourageant et de plus jouissif que de voir le doux visage de son amant tordu à la fois de douleur et de plaisir…Cette agréable contemplation à laquelle il se livrait ne faisait qu’accélérer les doux mouvements de vas et vient. Plus il gémissait en lui murmurant ces « encore » et plus Minoru se montrait incontrôlable. Sa respiration rauque et saccadée se mêlait bientôt à quelques grognements bestiaux qui témoignait de l’intensité de son désir. Si ça tenait qu’à lui il le frapperait jusqu’à entendre d’autres supplices mais ça serrait bien trop exagéré…Violence et désir n’avait pas de limite bien définie chez le bandé alors il devait lui-même se la créer en imaginant toutes les éventualités possibles.

Cependant, comme à chaque fois qu’il s’abandonnait à ses réflexions, son amant l’en tira brutalement. Surpris par une telle initiative de cet être angélique, Minoru en laissa échapper un long gémissement bien audible…La poisse…Aucune chance qu’il ne l’ait pas entendu. Maintenant il savait qu’il était capable de parler mais rien ne l’obligeait à le faire…Tant pis après tout, il avait eut un bref aperçut de ce que pouvait être sa voix. Grave, sensuelle et envoûtante…Un appel à la débauche…Un doux rêve érotique auquel on se prête dès que sa voix résonne.
Ses ongles plantés dans la chaire si tendre de son dos n’étaient que le feu vert…Un appel à une douce et délectable souffrance, celle qui allait le mener à l’extase suprême. Malgré le fait que plus les vas et vient se rapprochaient en devenant si précipité qu’il en avait du mal à respirer et plus il sentait le moment fatidique venir, Minoru ressentait le besoin de le blesser, laisser sa marque sur lui. Rien de bien méchant évidement, juste de quoi se rappeler de lui avant de le revoir…Un petit plaisir supplémentaire…

Posant la main qui était sur sa cuisse sur sa nuque, Minoru cella une fois de plus leurs lèvres en descendant lentement sa main à nouveau sur son bassin laissant derrière elle une immense griffure…Mais, au goût du bandé ce n’était pas encore suffisant non…Alliant à merveille souffrance et plaisir, il continuait les mêmes vas et vient en caressant langoureusement sa hanche de cette main qui pouvait être bien meurtrière tout en décalant lentement ses baisers. Glissant de ses lèvres si attirantes au lobe de son oreille il descendit finalement dans le creux de son cou. L’espace d’un instant ses yeux s’illuminèrent d’une étincelle de folie et après avoir brièvement contemplé son cou il y planta violement ses dents jusqu’à ce qu’un maigre filet de sang jaillisse dans sa bouche…Ce que c’était bon…

Rien qu’une telle action lui fit échapper un nouveau long et puissant gémissement de plaisir…Pour finir en beauté, Minoru revint à ses lèvres, son bras de libre passé autour de sa taille il l’attirait de plus en plus vite contre sa virilité pour augmenter leur plaisir mutuel…
Combien de temps s’était écoulé depuis le début de leur petit jeu? Aucune idée, à vrai dire il s’en fichait que l’acte en lui-même dure une éternité ou un très court laps de temps, tout ce qui comptait c’était bien le plaisir éprouvé et là…Inutile de dire que c’était le paradis…Une telle expérience il n’était pas près de l’oublier de si tôt. C’est donc dans un puissant râle, la tête enfouis dans son cou qu’il se vida dans son amant.

Ca faisait bien longtemps que Minoru n’avait pas été aussi satisfait, peut-être étais-ce la première fois…Pour être sincère il ne s’en rappelait plus et s’il y avait eut effectivement une précédente il l’oublierait sur le champ. Son bel amant arrivait à présent en tête, il le méritait bien. Jamais on l’avait si excité avec de simples caresses et baisers, il faut dire aussi qu’il n’avait pas vraiment l’habitude de ce genre de rentre dedans. En général le bandé était bien le seul à mener la danse et ses amants n’avaient pas leur mot à dire, voilà pourquoi le jeune adulte avait tant attiré son attention. Dès le début il avait sut éveiller en lui un désir bestial et y répondait parfaitement…Gros atout qu’aucun autre de ses amants n’avait. Fallait pas se mentir la dessus non plus, Minoru ne privilégiait pas l’audace mais plutôt la soumission hors, le jeune homme possédait les deux qu’il mêlait intimement…Un mélange auquel le blond était devenu en une nuit bien accro.

Comment ne pas le devenir? Après cette partie de jambe en l’air qu’ils venaient de passer et le plaisir qu’ils avaient put ressentir, Minoru n’était pas prêt d’oublier ça. Qui en aurait envie?! Il faudrait perdre la raison et bien que le bandé agisse les trois quarts du temps de façon déraisonnable et franchement stupide, il n’allait pas faire une telle chose. La belle petite poupée qui lui avait fait voir une extase si intense hanterait son esprit encore bien longtemps…Assez pour qu’il la retrouve et repasse un peu de temps avec…Pouvoir le toucher, le goûter et s’imprégner à nouveau de ce parfum si sucré et envoûtant. Des petits éléments si insignifiants au premier abord mais d’une importance capitale quand on était aussi sensible au touché et aux odeurs que Minoru.

Rien de plus compréhensible que cette réaction presque démesurée à de simple caresses…Lui qui pouvait rester de marbres aux avances d’un prostitué renommé ou d’une gogo danseuse en ignorant jusqu’à son existence même ça relevait du miracle mais, encore une fois, ce jeune homme était vu du bandé comme une poupée bien réelle, faite de chaire et de sang. Les autres n’étaient que des morceaux de tissu à l’apparence humaine avec lesquels il s’amusait pour tuer le temps, rien de bien extraordinaire en somme. Pas étonnant qu’il s’en lasse vite et multiplie conquêtes sur conquêtes à aller voir à droite et à gauche pour trouver une distraction…Même ça l’ennuyait à un point inimaginable.

Heureusement qu’il avait ses petits jeux bien à lui pour se distraire comme allez voler à droite et à gauche, tromper la vigilance des puissants hommes d’affaire de la ville ou encore arbitrer les combats, que de distractions luxueuses qui dans tous les cas lui rapportait un maximum d’argent en liquide ou sous diverses formes comme des bijoux, des voitures de luxe, de la drogue ou bien des vêtements et instruments de musique…On comprenait mieux d’où lui venait son incroyable garde robe et tous les objets de valeur qu’abritait sa chambre d’hôtel. Rien que d’avoir une suite dans le palace le plus chère de la ville étonnait ses collègues mais ils n’étaient pas aussi doués que lui…Ca allait de soit.
Qu’est-ce que Minoru ne ferrait pas pour impressionner, faire parler de lui ou être envié?! Un véritable vice qui le rongeait mais le rendait toujours bien plus attirant. Il savait pertinemment quoi faire et comment le faire pour attirer les plus belles créatures vers lui et fallait croire que ça marchait! Preuve en est: le beau jeune homme avec qui il avait eut le plaisir de faire un jeu des plus délectables…

Toujours avec ce même silence seulement brisé par leurs respirations haletantes et les fins de gémissements, Minoru se délectait. Une fois de plus il avait exactement eu ce qu’il désirait. Cette manie d’agir en gamin pourris gâtée lui collait si bien à la peau…Bien qu’il avait vécu de façon modeste durant tout sa vie cette exigence elle, n’était que toute nouvelle. Comme quoi vivre dans la rue développe un côté bien sombre et peu gracieux de votre caractère mais quand on sait l’exploiter avec ruse et perfidie, il peut devenir une arme redoutable.
Après s’être lentement retiré de son amant, Minoru se fit glissé sur le côté en gardant le jeune homme dans cette bras; à la fois pour conserver cette douce chaleur, résidu du désir qu’ils avaient éprouvé, mais également car se sauver dès maintenant lui retirerait le plaisir de profiter encore un peu plus de lui…

Gardant les yeux fermés et le front appuyé contre le côté de la tête de son amant il reprenait doucement sa respiration et tentait de calmer ses sens encore en alerte. Bien qu’il allait devoir bientôt partir, Minoru n’en avait nullement l’envie. Il aurait tout donné pour voir ce moment prolongé à sa guise mais puisqu’une telle chose relevait de l’impossible il tentait de ne pas en perdre une seule miette. Que ça soit la respiration bruyante et difficile de son amant, l’odeur de leurs ébats se mêlant doucement à la fraîcheur de la nuit et cette touche sucrée que possédait la belle poupée dans ses bras, la douceur de sa peau, le contraste entre son sang et celle si blanche de son épiderme, l’éclat de ses yeux, ses lèvres voluptueuses et délicieuse, le timbre de sa voix paraissant à la fois enfantin et sensuel…Il y en avait bien d’autres mais Minoru ne pouvait tous les énumérer. Il en perdrait la tête rien que de se les ré imaginer, pourtant c’était bien ce qu’il tentait de faire. Malgré le fait qu’il soit encore là, dans ses bras, le bandé devait se l’imaginer dans les moindre détail pour que son image ne se ternisse pas.

Plongé dans ses pensées, il ne fit pas attention au doux murmure de son amant. Il se doutait bien qu’il insisterait à nouveau, qu’il voudrait entendre coûte que coûte sa voix. Pourquoi le lui refuser? Faire durer le plaisir…Lui donner envie de le revoir rien que pour tenter de le faire parler…Voilà pourquoi il ne voulait la lui faire entendre…Il se devait de rester le jeune homme prénommée Min avec qui il avait passé cette fameuse nuit dans les bois et puis même si lui ignorait son nom, il pourrait aisément le retrouver…Il avait beau faire semblant de ne pas savoir parler il avait ses propres ressources et traquerait sa poupée pour un nouvel entrevue sûrement plus « confortable » que sur le sol humide d’une forêt.

Égoïste, possessif voir même jaloux parfois, pourrit gâté, violent mais à la fois solitaire, libertin, laxiste et confiant, difficile de savoir réellement ce que pouvait penser Minoru, il fallait simplement se fier à ses actes. Pas facile quand on ne pouvait lui extraire un traire mot cependant il faut bien avouer que dans certains situations et avec certaines personnes il était bien difficile de se convaincre qu’il y avait mieux. Quoi qu’on en dise et qu’il se passe, ce beau jeune homme serrait sa poupée préférée de grée ou de force. Ca ne le gênait en rien d’avoir à violenter un être humain mais en réfléchissant mieux, ce bel amant ne serrait plus qu’une poupée comme une autre…Le jeu avait ses risques mais Minoru était prêt à les prendre.

Bien qu’il avait passé un moment des plus agréables avec lui, il ne supportait pas la trahison…Évidement je ne parle pas du fait qu’il aille voir ailleurs etc oh que non, simplement de ne plus être consentant. Il en avait eut des amants qui au bout d’un certain temps voulaient plus de sa part et se heurtait à sa colère légendaire. Changer d’avis pour de simple poupée dénouée de conscience à ses yeux était tout bonnement inacceptable de se rebeller contre son maître…Tordu le beau Minoru hein?!…Et pas qu’un peu croyez moi…Remarque qu’une relation de maître à poupée était tout ce qu’il y a de plus excitant. Cette façon de se retrouver que pour le meilleur et laisser tous le reste de côté. Une relation purement charnelle, rien de mieux.

Il n’avait que ça et ne voulait connaître que ça. Même si avec ce jeune homme il était bien plus tendre et se souciait de son plaisir, ça ne changeait en rien ses pensées. Il était sa poupée préférée, celle qu’il privilégierait avant toute pour un petit jeu ou encore passer une soirée tranquille sans forcément avoir de rapports sexuels. Un beau et jeune partenaire, une geisha…Sa belle petite geisha, voilà comment le voyait le bandé. Un être sensuel, d’une beauté incontestable mais comportant également ce petit plus qui distingue une geisha de la vulgaire putain des bas fond…Comparaison plutôt intéressante et qui décrivait au mieux le statut de son amant pour Minoru. Un peu de luxure ne faisait de mal à personne de temps en temps. Pas bien compliqué de briller parmi une flopée de vulgaires putains aux goûts des plus douteux.

Fallait pas s’étonner qu’il lui porte autant d’attention. Il était comme le fidèle protecteur de sa geisha, celui qui lui paye les plus beaux kimonos, lui offre un logement et autres extras que seule une experte aurait put gagner grâce à ses charmes…La situation était différente, il avait beau être le protecteur, dans ce cas là la belle créature divine pouvait encore choisir…Plus question d’entièrement se soumettre, voilà pourquoi une punition était immédiatement envisagée par Minoru. Il fallait faire preuve de toute la tendresse du monde pour le garder à lui…Avoir le privilège d’entendre son nom hurlé d’entre ces si belles lèvres. Quel doux plaisir que de voir cette expression d’extase sur son visage et savoir que lui aussi le ressentait…C’était bien la première fois qu’il voulait donner du plaisir à un de ses amants.

Minoru était donc bien décidée à tirer profil de toutes les secondes qu’ils passeraient ensemble bien que cette première fois lui semblait atrocement courte…Ca ne pouvait être déjà finit et pourtant…Ca l’était bel et bien. Quel dommage. Lui qui aurait tant aimé pouvoir un peu plus s’imprégner de lui, de sa douleur, de sa chaleur ou encore de son odeur envoûtant mais, son amant lui rappela de façon plutôt crue que l’heure était venue. Mieux valait voir les choses de façon positive, grâce à sa virée nocturne il avait rencontré la plus belle geisha qu’il soit et se l’était accaparée. Un joyaux inestimable qui lui appartenait. Il l’avait marqué et le ferrait à chaque fois qu’ils se verraient.

Une telle perspective traversait l’esprit du blond tandis qu’il revêtait également sous vêtements, pantalon de cuir et blouson. Il suffit de quelques gestes pour que sa coiffure d’origine revienne en place grâce au gel qui, par chance, n’était pas entièrement partit. Il resserra par la suite son bandeau avant que cette main l’interpelle. Qu’est-ce qu’il voulait?! Pourquoi l’attrapait il par la manche en le regardant de cette façon?! Un long jeu silencieux de regard commença alors entre les deux jeunes hommes…C’était tout de même assez amusant de voir comment Minoru arrivait toujours à se servir d’un regard, d’une caresse ou d’un baiser pour simplement faire comprendre quelque chose mais là…Ca promettait d’être bien plus complexe.

Fallait il savoir ce qu’il attendait également. Sans trop se poser de question sur la signification de ce regard qui devait également être assez flou pour son amant, il posa doucement sa main sur son épaule pour l’attirer contre lui. Jouant avec ses cheveux de sa main gauche, la droite venant caresser du bout des doigts sa joues en s’attardant par instant sur ces deux sublimes amas de chaires qui avaient en cet instant toute son attention. Avec cette même lenteur mêlée avec une douceur des plus appréciables, il se pencha doucement pour venir les capturer en un baiser si différent des précédents. Une sorte de réconfort. Un « on se reverra. ». Un merci peut être…Qui sait vraiment?!…Tout ce qui comptait c’était bien la façon dont il avait échangé ce langoureux baiser avec lui. Ce qui était avant une façon de l’excitait était devenue un réconfort, même si leurs langues glissaient l’une contre l’autre accompagnées des douces caresses de Minoru, ça ne restait qu’un doux au revoir présageant une rencontre prochaine.

Avec un regret bien visible, il se retira en soupirant doucement et porta son regard sur son amant. Hors de question de ne pas revoir sa belle et douce geisha. Ca allait être un véritable jeu de piste, une chasse au trésor que de le retrouvé mais c’était tellement plus excitant, motivant que de savoir tout de suite où il était et comment il s’appelait…Il le chercherait à son rythme pour une véritable retrouvaille.

Hj: je me charge de la suite comme prévu cet aprem'