Perdue mais pas si mal tombée ... [Libre]

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Pourquoi je suis là moi ? Comment est ce que j’ai atterri jusque là ? Je me suis trompée de route ? Apparemment …

Leazi, avait dû mal à comprendre, comment elle avait pu se tromper de chemin … ce n’était pas comme si elle ne connaissait pas cette villes et tous ses lieux qu’elle avait l’habitude de fréquenter, à ses heures tardives de la nuit. Ce n’était pas non plus la fin du monde, mais c’est quand même intolérable pour elle, de savoir perdu, il ne fallait en aucun cas, que quelqu’un la voit, ou qu’il lui demande ce qu’elle faisait ici, ni même le chemin qu’il devait emprunter pour quitter cette vieille ferme, car elle ne le savait pas elle-même. Elle monta ses collines desséchées recouvertes d’herbes hautes et de ronces, heureusement qu’elle portait un jean ça l’empêchait de sentir els épines touché sa peau, son jean allait sans doute être dans de piteux état mais elle s‘en fichait complètement.
Leazi se pencha vers le bas, puis monta cette haute pente à l‘aide de ses mains prenant appui sur des pierres avec ses jambes, prenant bien soit de prendre de bonne prise pour ne pas se retrouver à glisser et rouler jusqu’en bat, ne se revoyant pas recommencer à monter cette pente, qui était assez rugueuse à son goût.
Elle se disait qu’elle avait quand même de la chance d’avoir une bonne santé et de l force dans ses jambes et dans ses bras … pour pouvoir faire ce qu’elle faisait. Elle espérait qu’il n‘aurait personne de l‘autre côté, voulant son intimité et sa solitude pour moment. Leazi ne voulait pas rencontrer d’autres personnes.
Son pied dérapa et elle se retrouva allonger sur le ventre, son t-shirt étant court, il remonta comme par hasard, elle posa sa main sur son t-shirt pour le tirer vers le bas, pendant que son autre main agrippé al terre, pour ensuite fixer sa main dans une racine et elle se reprit aussitôt, enlevant la poussière qui était sur son t-shirt et sur sa peau puis elle courut et se trouva enfin près de la vieille ferme.

Enfin … j’ai réussi … je vais pouvoir être seule …

Leazi avait envie de faire une sieste, dans cette ferme, dans cette paille, et elle ne perdit pas une seconde, puis en marchant calmement, et regardant les alentours pour être sur que personne n’était dans les parages, et elle tira la porte en bois vers elle, et elle entra, elle frotta ses mains pour enlever les bouts de bois qui c’était posé sur ses paumes. Puis elle s’avança et vit enfin son « lit » douillé, elle s’étira de tout son long, puis elle se mit à courir et elle atterrit sur le ventre sur la paille. Elle ne finit pas s’allonger sur le dos, écartant une de ses jambes, gardant l‘autre allongé, se recouvrant de paille, elle passa ses bras derrière sa tête, puis observa le ciel, voyant el ciel s’obscurcir, appréciant l’eau qui commençât à tomber. Elle ferma ses paupières, puis respira tout doucement. Etant calme et tout simplement sereine, rare était les fois, où elle pouvait l’être.

Hum … qu’elle sensation agréable cette plénitudes ! Et dire que je croyais perdue, c'est bien l'inverse ...

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Quel ennui... Depuis un bon nombre de jours maintenant, Ryu fut attaqué par ce monstre qui persistait de rester... L'ennui... L'enfer quoi! Sachant bien qu'il n'avait de temps à perdre, le leader se força à s'isoler, comme d'habitude, dans son bureau avec le tas de paperasses sur son magnifique bureau. La dernière congée... quand était-ce? Bien trop longtemps pour qu'il s'en rappelle. Jetant un coup d'oeil curieux sur les papiers des dealers, il remarqua quelque chose d'assez anormal. D'après ce rapport, le dealer, qui restait hors de la ville, s'était procuré une nouvelle terre, sur laquelle, il avait fait poussé de l'herbe... la drogue.

- La classe...

Une sorte qu'on retrouve rarement en Corée du Sud disons... Quel délice... pas qu'il en prend! Bien le contraire, juste un délice qui voudrait dire encore plus d'argent pour le clan. Parfait... Se levant de sa chaise, laissant tout le bordel sur son bureau, il prit son chapeau et ses clés avant de sortir, d'un pas pressé, de son quartier. Qu'était l'ennui dans sa position? Ben, le fait de rester de longues heures à lire des papiers, à faire des rapports ou encore, à gérer ceux qui travaillaient pour lui... En fait, dans un clan, il y avait des positions bien plus intéressantes qu'être chef. Bras droit par exemple... Cette position permettrait à la personne de faire tout dont elle puisse vouloir faire. Chouette non?

Lançant des regards menaçants aux nouveaux, le brun descendit jusqu'au garage avant d'entrer dans sa voiture Jaguar noir. Les lunettes de soleil sur les yeux, il démarra sa voiture et roula sur l'autoroute. Avant d'approuver de quoique ce soit, à propos de la drogue, il fallait qu'il inspecte le lieu et qu'il vérifie que c'est bien le produit dont son employé avait dit. Bref, tout court, il ne faisait jamais confiance aux dealers, point finale. Normalement, ce travail n'était que le travail d'un bras de droit, mais vu l'absence de Takeru, Ryu fallait prendre cette tâche en main... un prétexte pour s'échapper de l'enfer quoi! Après trois longues heures de routes, le leader arriva enfin à la vieille ferme. Sortant de sa voiture, d'un air dégoûté parce qu'il n'aimait guère ce calme si étouffant, Ryu entra dans une des maisons situés près du lac.

Quel dégoût... qui vivrait dans l'isolement des humains? Vivre avec des vaches et des chevaux n'était pas une vie de luxe... beurk... sentir leurs brouttes... Le chef resta une heure, à l'intérieur de ce domaine, à discuter avec son vendeur. Quoi de plus horrible encore? Acceptant les produits illégales, avec un sourire épeurant, il sortit vérifier les lieux. Les sourcils froncés, il remarqua une jeune femme allongé, endormit... ou morte... qui sait? D'un regard dégoûté, il poussa le corps avec son pied.

- Putain... qu'est-ce qu'une nana fiche ici! Me semble d'avoir prévenu ce con de se calmer à propos des femmes MERDE!

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Leazi était tout simplement à son aise, et n’étant pas une fille de bonne manière et qui se fichait pas mal de l‘apparence qu’elle transmettait aux gens, était totalement étalé de tout son long, son visage bien enfouit dans la paille, donc elle appréciait l’odeur et le touché qui se faisait ressentir sur sa peau. Elle grogna puis lança une de ses jambes et un de ses bras pendouillés dans le vide, respirant tout doucement ne bougeant plus, elle était complètement endormie. Jusqu’à ce que quelqu’un ou bien quelque chose, qu’il venait de la toucher d’une manière plutôt brusque, comme un vulgaire pantin, elle tomba par terre puis se retrouva allonger à plat ventre sur le sol, elle se mit a grimacé. Qui avait osé la dérangé dans son sommeil et qui avait osé la toucher comme un vulgaire pantin, mon dieu, les gens de nos jours ne respecte-t-il donc pas les gens en plein sommeil ? Ne savait-il donc pas, ce que signifient l’intimité et le besoin de repos ? Et d’être seul pour se ressource ? De nos jours tous a changé plus aucun respect des autres.
Leazi se redressa à l’aide de ses mains et se mit sur ses genoux, s’étirant de tout son long et poussant un grand soupir, avant de se relever aussitôt, comme si elle était en pleine forme et près à bondir et à attaquer. Elle n’hésita pas et s’adressa à celui, qui été la cause de son sommeil interrompu. N’étant pas conscience du tout, de qui se trouvait devant elle, son esprit n’étant pas tout de suite reconnecté à la réalité. Elle avait un temps de réaction assez long, quand elle sortait de son sommeil, non désirait.

Hey vous … vous me prenez pour qui … pour un pantin ? Vous m’avez prise pour morte ?
Faudrait que vous contrôliez l’état des gens avant d’agir comme un sauvage … abrutit !!

Elle était incontrôlable et très grognon, elle poussa l’inconnu pour qu’il sorte d’ici, et qu’il la laisse en paix. Elle posa ses mains les serrant fermement sur les bras de l’individu, ayant une grand emprise sur ceux-ci, ne contrôlant par ses gestes, elle était presque sur, qu’il n‘était pas loin de la porte en bois. Il n‘avait pas le droit de rester ici, si c’était pour ne rien faire et encore moins si c’était pour l’embêter, elle n‘était pas d’humeur à ce que quelqu’un, l‘empêche de faire ce qu’elle voulait. Leazi s’entrompait contre une planche de bois, son corps perdant légèrement l’équilibre, pour se rattraper ensuite du mieux qu’elle pouvait, tout en grognant encore une fois, comme dans ses habitudes quand quelque chose lui arrivé de déplaisant.

Cassez vous maintenant … c’est chez moi … vous n‘avez pas à être ici … c’est une propriété privée … la mienne qui plus ai …
Et puis … vous ne semblez pas être quelqu’un aimant ce genre d’endroit, alors autant partir hein ?

Elle le lâcha, puis se retourna, ne lui ayant même pas adressé un simple regard ni même un sourire, elle marchait tout en trainant ses pieds, comme un garçon d’ailleurs, puis elle resauta sur la paille, et puis se rallongea dessus, tout en bougeant un peu son corps pour avoir un meilleur confort. Leazi ferma ses yeux puis les rouvrit, regardant le ciel, est ce qu’il commençait à faire nuit ou pas ? Elle secoua ces épaules, rien de bien important de toute façon, elle ne risquait rien ici de toute manière. Leazi avait envi de voir sa petite sœur, pourrait-elle y aller ce soir ? En cachette ? Sans signaler son absence ? C’était tout simplement tentant et excitant.

De toute façon, j’irai la voir … il n’a rien à me dire … c’est ma famille … et j‘ai le droit de la voir quand je veux … sans le lui dire …

Elle se redressa puis se mit sur ses genoux à quatre pattes, rampant vers la fenêtre, entièrement détruite et dans un mauvaise état, les vitres n’étaient plus et ne parlons pas des contours de cette fenêtre, il n’en restait pas grand-chose. Elle tendit ses bras puis ouvrit en grand la fenêtre, elle faillit presque tomber en avant, ses bras pantelants dans le vide pendant que l’une de ses jambes la soutenait et l‘empêchait de tomber. Elle se redressa aussitôt, craquant son cou de gauche à droite, pour ensuite faire un petit saut, pour avoirs ses pieds sur le bord de la fenêtre, elle regardait ce qu’il se trouvait sous ses pieds, sauter elle en avait envi, même si elle ne savait pas sur quoi elle atterrirait et sur quoi elle tomberait.

Attention … je saute … vers l’inconnu … quel commentaire stupide !

Leazi ne perdit pas une seule seconde, et ne réfléchissait pas, elle sauta dans le vide, pour atterrir au sol, ayant raté son atterrissage, elle fit plusieurs tonneaux avant de s’agrippait à une grosse pierre pour arrêter sa descente, reprenant ses esprits, se frottant les yeux avec son bras. Elle regarda ce qu’il se trouvait sous ses pieds, puis elle se laissa glisser au sol, jusqu’à se retrouver près d’un lac, ou elle trempa ses mains, pour ce les nettoyées, les regardant à travers l‘eau, laissant la poussière se montrait et du sang se versé dans ce lac, sang ? Elle retira ses mains, puis les bougea dans tout les sens, elle avait une entaille assez importante sur une de ses paumes, serrant ses doigts, pour ensuite décidait de laisser sa main flotté dans l‘eau pour faire y couler le sang. Elle enleva ses chaussures avec son autre main puis s’agroupa, tout en trempant ses pieds dans l’eau. Elle était de nouveau seule, et c’était ce qu’elle voulait, elle espérait que cet homme qu’il l’avait déranger ne viendrait pas l’embêter, sinon elle serait capable de lui monter de quoi elle était capable.

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