Une vieille ferme ? Quel endrois étrange [Ryu Akanishi]

C'était une bien triste journée. Il avait fait moche du matin jusqu'au soir. Le vent n'arrêtait pas de souffler, il était glaciale. Beaucoup de gens restaient chez eux de peur de prendre froid et les tueurs restaient dans leur tanière pour cause du manque de victime. Aujourd'hui, Sayu se sentait bien. Ce temps là lui plaisait beaucoup plus que les jours où il faisait 20 à 30°C, là c'était un temps agréable. La jeune femme portait une belle robe blanche, d'un tissu très légé et fin. Pourquoi portait-elle du blanc aujourd'hui ? Etrange...Elle détestait pourtant cette couleur si claire, si pure. Le noir, ça c'était sa couleur préférait. Pour se rattraper, la jeune femme attacha ses cheveux avec un bandeau noir très fin. La Kyoshi sortit de sa maison, son katana dans le dos, marchand là où le destin la mènerait, en gros elle ne savait rien.

Sayu arriva devant une vieille ferme étrange qui l'attira particulièrement. Elle aimait les endrois sombre et abandonné, c'était vraiment le pied. Doucement, la jeune femme s'avança, elle ne déguainait pas son sabre, elle n'avait pas peur de cet endrois aussi lugubre soit-il un soir fraît. La Kyoshi l'observa de l'extérieur, elle devait dater de il y a bien longtemps pour être aussi délabrée ! Non loin de la ferme, elle vit un grand chêne qui avait surment le même age que la vieille ferme, Sayu se dirigea vers celui-ci. Sa robe voltigeait au rythme du vent ainsi que sa longue chevelure brune. Pendant que Sayu s'avançait vers le gros chêne, elle ne put s'empécher de constater qu'il était énorme, si elle désirait monter dedans, se sera dure, non ? Non ! La jeune tueuse avait plus d'un tour dans son sac quand il s'agissait de grimper dans un arbre.



Sayu sentait la température de son corps baisser, il faisait trop froid pour être en robe, dehors, c'était sucidaire. La jeune femme enfila son épais gilet de laine qu'elle c'était tricotée il y a deux ans lorsqu'elle s'était découvert un autre talent que la cuisine, c'était vraiment étonnant le nombre de choses qu'on pouvait se faire avec le tricot. Heureusement que ses chaussures étaient fermées, ses doigts de pieds étaient déjà froid, qu'est-ce que ça aurait été si Sayu avait mise de petites chaussures ? Après tout, elle ressentait le froid même si c'était une tueuse saguinaire qui ne ressentait presque plus de pitier pour les gens qu'elle tuait. Son visage était devenue tellement pâle que si son frère l'avait vu, il aurait plutôt vu un mort vivant qu'une jeune femme qui faisait partie de sa famille et qui était qui plus est sa soeur.

La tueuse enleva son katana qui était dans son dos, elle déguaina l'arme. D'abord, Sayu regarda son visage dans la lame illuminée grace à la pleine lune. Elle n'avait vraiment pas l'air d'une tueuse sanguinaire mais plutôt d'une jeune femme à sauver...Pfff...C'était embêtant de se faire prendre pour quelque chose qu'on est pas. D'un mouvement de poignet souple, Sayu fit tourner la lame puis la lança en direction du tronc. Le katana fila en une vitesse éclaire vers le chêne qui se fit transpercer la lame éguisée du sabre, il resta planté. Sayu se mise à courire, ses cheveux dans le vent, sa robe se soulevant puis lorsqu'elle fut arrivée devant le tronc, elle sauta sur le manche du katana et sauta très haut pour arriver à atteindre une branche très bien placée.

*...Ah...J'ai réussis...*

Sayu était bien installée sur une grosse branche. Elle pouvait vers de là où elle était la ferme et la magnifique pleine lune qui se trouvait juste en face d'elle. La lueur que déguagait celle-ci éclaira la fine silhouette de la tueuse à la robe blanche. Voila pourquoi elle n'aimait pas le blanc ! Le blanc ressortait lorsqu'il était éclairé par la lune, se serait potentiellement problématique si elle devait se battre se soir habiller comme ça et surtout habillée avec une couleur si voyante. Mais bon, la jeune Kyoshi se pardonna cette erreur et se reposa, elle admira le lugubre paysage qu'offrait la vieille ferme que la lune laissait apparaitre grâce à ses faibles rayons argentés.

Ces temps-ci, le boulot avait baissé d'une façon fulgurante. Les membres travaillaient dur, les ennemis respectaient les règles. Parfait quoi! Trop même... que ça donnait des soupçons au leader des Kuroipisoku. Que mijotaient les autres? Une attaque? Un enlèvement? Quoique... depuis l'arrivée de son nouvel bras droit, tout semblait bien en ordre... et il aimait ça! Déjà trois mois sans de réunion avec l'allié... Akuiji. Celui-ci semblait se foutre carrément de la gueule de Ryu. Peu importe, à force d'en prendre et d'en prendre, le brun commençait à s'en foutre du Chinodoku aussi... Qu'il l'apprécie ou pas, ça importait peu au leader des roses noires... Ils étaient juste alliés pour contrer les Hebinos et les Kitsunes... Rien de plus ni de moins!

Allongé sur le lit, situé dans son bureau, toujours aussi essoufflé après de longue sessions... ``d'entraînements`` avec Takeru, Ryu regarda le blond dormir, en souriant légèrement. Quoi de mieux que d'avoir un être aussi fidèle, prêt à tout pour plaire à son maître? Le chef ne l'utilisait pas... il l'appréciait bien énormément pour lui faire subir une telle chose! Se redressant subitement, en entendant son portable vibrer, sur son chevet, Ryu répondit, bêtement. Il haïssait se faire déranger quand il était en compagnie du blondinet... Plutôt les nouveaux que les anciens... Ils avaient peur de faire une qui quiconque bêtise et le dérangeait souvent pour demander avant d'agir... Agaçant...



Déposant un petit baiser dans le cou du blondinet, Ryu se releva en raccrochant son portable. La nouvelle dealer de drogue avait fait une nouvelle découverte... une nouvelle sorte de plante qu'elle lui demanda de venir l'inspecter... Il n'en connaissait rien du tout... sauf que pour accepter l'offre, il devait donner son accord, après l'avoir vu. Laissant le jeune homme dormir, Ryu se dépêcha d'enfiler son caleçon et son pantalon suivit de son haut avant de sortir. Comme il haïssait cette vieille ferme puante! Comment les éleveurs de vaches et toutes ces cochonneries, faisaient pour supporter cette horreur! Secouant sa tête, il descendit jusqu'au garage, entra dans sa belle voiture noire et se dirigea vers la ferme.



Arrivant enfin à cette vieille merde, Ryu gara sa bagnole et descendit. Il ne niera pas le fait que la nuit, était le temps idéale pour montrer les bons côtés de cette ferme... On pouvait même voir les étoiles... quelle rareté! Haussant les épaules, le chef entra dans la maison du dealer pour vérifier les commandes et voir ce nouveau produit, qui avait gelé complètement le dealer. Passant un bon quart d'heure à l'intérieure, quand il eut fini, il sortit s'asseoir sur le sol, posant son dos sur un arbre... Il sentait quelqu'un... une femme... évidemment... vu la quantité massacrante de parfum qu'elle avait mis... Peu importe...

Les yeux fermés, il passa ses mains sous sa tête. Doucement, il ouvrit ses yeux et regarda l'inconnue en blanc... Qui était-elle? Il s'en foutait pas mal de toute façon...

- Tu vas attraper froid si tu restes plus longtemps ici...

Le silence. Voici se qui était parfait. La peau de Sayu devenait extrèmement douce dans le froid, son visage était pâle mais ses lèvres charnues et rouges comme le sang ressortaient. Le froid lui donnait un visage angélique mais aussi d'une certaine manière fantomatique. La jeune femme se sentait dans son élément, elle était au calme, son envie de tuer était partie. Au fond, Sayu était une gentille fille même si cela peut paraître étrange, elle est vraiment gentille avec les gens qu'elle aime bien, c'est à dire son frère et leur ancien chien qui était mort il y a de cela une bonne année. Son regard sillonnait les allentours pour voir si personne n'arriverait, se serait dommage de devoir descendre pour encore une fois tuer, le calme la rendait paisible et gentille, se qui est pour tout vous dire très rare. Cela fait maintenant un peu moin d'une heure que Sayu est assise sur son haut perchoire, ses cheveux ainsi que sa belle robe blanche dans le vent, son regard noir était rivé vers la pleine lune envoutante.

Ah ! Que les nuits de pleine lune étaient cool ! Sayu adorait s'assoir dehors et admirer pendant de longues heures cette chose si pure qu'était la lune. Et si elle était rouge ? Comment serait le monde ? La jeune femme s'imaginait tellement de choses, elle se demandait même si un jour elle trouverait le tueur parfait ! Ces derniers temps, la jeune Kyoshi voit tout en rouge, cette nuit là, elle prit la décision de se calmer un peu sur ses meurtres et se conscentrer sur l'avenir ! Mais qu'est-ce que lui réserverait son avenir ? Serait-il bien ? Ou alors, continuerait-elle à tuer pour contenir sa soif de sang ? Elle avait trouvé une technique, se peindre les lèvres en rouge, un rouge comme la couleur du sang, chaque fois qu'elle sentirait une pulsion meurtière quelconque, Sayu devra se mordre la lèvre jusqu'au sang et attendre que la pulsion passe, risqué mais ça peut marcher !



Un bruit de voiture qui s'arrête se fit entendre. Sayu sursauta, elle se leva de sa branche pour voir un peu mieu. La jeune femme se tenait droite sur la branche, une main posée contre le tronc, sa robe flottant comme ses cheveux dans le vent, la lèvre inférieur saisit entre ses dents et sur le point de se la mordre. Qui cela pouvait-il bien être ? Sayu fronça les sourcils. La Kyoshi put apperçevoir un beau spécimen mâle entrer dans une maison tout en admirant le ciel étoilé. Il tourna sa tête vers la japonaise tout en lui conseillant d'une voix simple mais sérieuse.

- Tu vas attraper froid si tu restes plus longtemps ici...

Sayu sauta de sa branche pour atterir par terre à coté de son katana qui était encore planté dans l'arbre. D'un geste, la jeune femme le sortit mais ne quittait pas des yeux l'homme en face d'elle. Sayu affichait un air étonné, que faisait cet homme ici ? Elle recula un peu, pourquoi était-elle distante ? La jeune femme rejetta ses longs cheveux en arrière. Elle lui dise d'une voix faible peut être même légèrement sèche, après tout, Sayu avait dit qu'elle ferait un effort, elle tuerait moin !

"...Ne vous inquiétez pas pour moi..."

La japonaise resta plantée là, son katana déguainé à la main, sa lèvre inférieur pour l'instant pas en sang. Sayu était figée, elle ne savait pas quoi faire. Devait-elle tout de suite le tuer sans pitier ? Ou attendre qu'il parte ? La jeune femme ne le quittait pas des yeux.

Restant assis à observer la pleine lune et les étoiles éclatantes. Lui s'inquiéter? Elle rêvait ou quoi? C'était tout simplement une conseille... Étrange... d'habitude, il tuait la personne qu'osait le parler de cette façon... Elle devait sûrement appartenir à un clan... peu importe... Se croyait-elle menaçante avec son jouet? Peu importe... Si elle faisait partie des Kitsunes ou encore les Hebinos, elle devait être très faible... Et pour ce qui est des Chinodoku, il ne s'inquiéterait pas du tout... la seule personne qui pouvait le battre dans ce clan sanglant, était Akuji... Jetant un regard menaçant à la jeune femme, il la regarda du haut jusqu'au bas... Elle n'avait rien à faire ici...

- Je ne m'inquiétais pas... Que tu te gelés le cul ou pas, je m'en tappe... je ne veux juste pas avoir un mort ici... dans ce territoire privée... qui ne t'appartiens pas!

Secouant la tête, il se croisa les jambes, en essayant d'ignorer cette jeune femme, qu'il allait la jeter en dehors de ce terrain bientôt... Une des choses qu'il haïssait le plus, c'est ces foutues nouveaux qui ne le reconnaissait pas... Peut-être à cause du manque de rencontre avec Akuji... mais même! Ce dernier devait prévenir ces nouveaux! Dégoûté, il secoua, encore une fois la tête. Ça le donnait mal à la tête tout ça... Demain... il ira voir le leader des Chinodoku pour se plaindre... Les Chinodoku ne devaient-ils pas passer inaperçus dans les territoires qui ne leur appartenaient pas? Alors qu'est-ce que cette sotte foutait? Elle se créait des problèmes elle-même!

Non... Ryu était sûr qu'elle appartenait aux alliés... Aucun ennemis n'avaient le culot de porter une arme avec lui... même rester durant ces longues minutes en sa présence... Elle se croyait peut-être forte? Une prostitué ou une membre... Elle était peut-être comme Aya... Si c'était le cas, Ryu ne perdra pas son temps à discuter avec une pute et l'éliminera le plutôt possible! Ça l'embêtait beaucoup de penser à ces propos... Aya... dans une époque, il l'appréciait... mais quand on se moque de lui et on l'utilise, c'est autre chose quoi!

- Je te conseille de quitter les lieux... si tu ne veux pas que j'avertis ton chef de ce que tu fais sur un territoire privée...

Froid et distant... C'était Ryu... Pas une seule journée passa sans qu'il soit aussi désagréable avec quelqu'un... De sa nature quoi! Il n'aimait ni les étrangers, ni les pestes! Ceux qui le désobéissait ne verrait que la lame de son poignard, toujours dans sa poche... Quel ennui...

[HJ: Désolé pour la longueur...]

Sayu observa calmement l'homme aux allures de chef. Elle gonfla ses joues un instant puis réfléchit. Etait-il le chef de l'un des clans ? Possible ! Se serait si exitant de pouvoir lui trancher la tête si elle le pouvait. Sayu se mordit extrèmement fort sa lèvre inférieur, tellement fort qu'une goutte de sang perla et glissa le long de son visage blanc. La jeune femme sentit sa pulsion arriver, elle devait se calmer, sa main serra son katana, elle désirait tellement se battre mais ce serait risquer donc elle se contenue. La japonaise poussa un profond soupire et s'essuya la bouche d'un revers de main. Elle remarqua que son rouge à lèvre était partit, dommage, bon et puis de toute façon, se n'était pas la peine de se faire belle lorsque tous le monde vous prend pour une simple poupée qui ne fait rien d'autre que sourire et tuer. On devrait plutôt dire une poupée mystérieuse qui a son charme. Le nouveau venus regarda de son air mençant Sayu qui fut parcourut d'un légé frisson, cet homme était pour sûr un des chefs des clans, il en avait l'allure.

- Je ne m'inquiétais pas... Que tu te gelés le cul ou pas, je m'en tappe... je ne veux juste pas avoir un mort ici... dans ce territoire privée... qui ne t'appartiens pas!

La jeune femme esquissa un faible sourire après la stupide remarque de l'homme. Il avait marqué un point, pourquoi se soucierait-il d'elle alors qu'en faite elle n'était rien. Sayu renguaina son sabre, elle applait les plits de sa robe blanche puis s'essuya un peu mieu la bouche qui était auparavant recouverte de rouge à lèvre qui n'avait même pas le goût du sang alors qu'il en avait la couleur exacte. La japonaise posa son regard dans celui de l'homme qui se tenait non loin d'elle, elle esquissa un faible sourire en coin.

"...Excusez moi Monsieur..."

Sayu remarqua que cet homme l'observait, c'était dangereux de rester ici une seconde de plus. Elle alla suivre son conseil, déguerpir ! La jeune femme n'était venue que pour se reposer mais elle n'était pas rester plus d'une heure que déjà les ennuies arrivés, pfff...On est jamais tranquille. La Kyoshi s'approcha de l'homme et s'inclina pour présenter ses plus sincères excuses, pourquoi ? Eh bien comme ça au moin elle ne se ferait pas engueuler par son chef qui risquerait de la tuer si il apprenait qu'elle était venue ici. Sayu s'inclina assez longtemps puis se redressa, son visage ne montrait cette fois-ci aucune expression, elle lui dit d'une voix douce et claire.

"...Je m'en vais..."

La jeune femme tourna les talons et se dirigea d'un pas lent vers la sortis, elle n'avait pas le choix après tout. Cet homme semblait moin dangereux que son propre chef mais il ne valait tout de même mieu pas chercher les ennuies un soir de pleine lune aussi magnifique. Ses cheveux flottaient dans le vent, ondulants tels des vagues, son regard n'était plus posé sur l'homme étrange qui venait de l'aborder mais sur la sortit. Son coeur était légé, elle n'avait pas tué.

Depuis un certain temps maintenant, la vie pour Ryu, était aussi inutile qu'un match de Football. Rien d'interessant... rien ne l'amusait... à part les nuits avec Takeru dans les chambres d'hôtel... C'est tout... la routine quoi! Travailler, retourner à la maison, manger, une ou deux séances de sexe avant de s'endormir... rien d'autre... Même le boulot ces temps-ci, n'était plus aussi amusant qu'avant... Chasser... il n'en avait même plus le temps de le faire... sentir le sang juteux couler du corps, encore chaud, de sa victime, pendant qu'il la découpait en morceaux... Dommage... Il aimait beaucoup s'amuser... Les fêtes avec les membres... à boire et à se changer les nanas dans les bordels... c'était aussi fini...

Levant les yeux vers la jeune femme, Ryu la regardait, amusé par le changement drastique de son comportement. Il s'en fichait pas mal... Qu'elle reste ou qu'elle s'en aille... Il ne voulait juste pas s'occuper de son corps et avoir des problèmes... quoique... ça lui ferait un truc à faire... au lieu de rester dans son bureau à tourner ses pouces... Sauf que... si elle parte... il n'aurait plus rien à faire et s'ennuierait jusqu'à la mort... Elle pourra rester et discuter... ouais... ça semblait convenable... La regardant partir, il leva un sourcil. Depuis cette ferme était aussi connue aux yeux des autres? Cette jeune femme en blanc, n'était, désormais, pas la seule à avoir mis le pied ici... Il n'en comprenait plus...

- Hé... Tu peux rester encore un peu... Viens t'asseoir...

Étrangement semblable... Il y a quelques mois, il avait laissé Aya, la prostitué, entrer dans le vieux cinéma... se cacher du Chinodoku... C'était là aussi qu'il s'est attaché à celle-ci... La plus grosse erreur qu'il avait pu commétre... Laissant ces mauvais souvenirs en arrière, le jeune chef pointa le sol pour que cette inconnue puisse savoir ou s'asseoir. Il est évident qu'après cette rencontre, rien ne changera... ils ne se reverront plus jamais... Encore un point pour lui...

- Tu es nouvelle n'est-ce pas? Dans quel clan?

Intéressé? Pas le moindre du monde! Il s'en fichait même... Ryu voulait juste débuter un petit sujet... rien de plus... parce qu'à part ça, il s'en foutait pas mal...

Ah, que ce silence était reposant, le vent contre la peau de la jeune femme faisait la même sensation qu'une vague lorsqu'elle frotte votre visage encore chaud par le soleil de l'été. Cette nuit était vraiment agréable, elle avait balayé la chaleur de la journée en une traite. Sayu avait pour idée que dés qu'elle rentrerait chez elle, elle ferait un gâteau comme la plus part des mère aux foyer, pourquoi ? Elle n'était pas mère et n'avait jamais eut d'enfant ou une quelconque relation d'ailleur. Sayu était comme qui dirait une solitaire aux allures de jeune poupée innocente mais qui peut être aussi dangereuse et agréssive qu'une lionne protégeant ses petits. Kyosuke adore les gâteaux que sa grande soeur lui fait, il les déguste avec un apétit d'ogre à chaque fois qu'elle en fait un, c'était étonnant et rigolo à la fois. Rares étaient les fois où Sayu avait envie de faire un gâteau mais là, son esprit était aussi légé qu'une plume dans le vent qui se faisait emportée là où le destin la mènerait. La jeune femme n'aimait pas qu'on la sous-estime mais des fois, elle ne pouvait rien faire. C'est comme lorsque vous voulez entrer dans une boîte de nuit super branchée et qu'un videau de trois mètre de haut à tout péter et 120 kilos tout mouillé qui vous dit de partir car on est pas invité à la fête, vous n'avez pas d'autre choix que de suivre son conseil et vous ne pensez même pas à le contredire pour la seule raison qu'il a au moindre cinq tête de plus que vous et qu'il vous craserait en posant sa main sur votre tête.

Un sentiment de plainitude envahi la jeune femme. Elle se demandait se que cet homme pouvait bien avoir contre elle alors qu'elle n'avait tué personne, elle c'était retenue donc c'était un exploit. Mais cette personne ne savait pas à qui il s'adressait en pensant que c'était une énnemis et à première vue, il l'avait hautement sous-estimé. Il croyait surment qu'il était d'un clan qui était faible alors qu'elle faisait partie du plus cruel et du plus sanguinaire qu'il y est. Sayu ne voulait pas refaire son éducation à zéro donc fit se qu'il lui conseilla de faire, partir. Son katana dans le dos faisait un cliquetis désagréable lorsqu'il cognait contre la fermeture éclaire de sa robe. La tueuse ne s'attendait pas que l'homme qui lui avait conseillé de partir ne change aussi soudainement d'avis et lorsque cela se produisait, il fallait mieu être le plus prudent possible. Il lui annonça d'une voix décontractée et sûr de lui.

- Hé... Tu peux rester encore un peu... Viens t'asseoir...

La japonaise se retourna, étonnée. Qu'est-ce qui lui prenait d'être tout à coup gentil ? Il s'intéressait soudainement à elle, c'était soit un mauvais signe soit il avait décidé d'être gentil avec quelqu'un. Il lui fit signe en pointant le sol du doigt d'un air de conquérant. Sayu ne se le fit pas répété deux fois, la jeune tueuse fit se que le chef du clan énnemis lui dit, elle s'assise à coté de lui, ne le regardant pas, ne croisant pas son regard, ne disant rien. Sayu avait un mauvais précentiment qui grandissait de minutes en minutes, secondes en secondes mais peut être n'était-ce qu'une impréssion. La Kyoshi passa une main dans ses cheveux et posa l'autre sur sa robe pour ne pas qu'elle se soulève à cause du vent.

- Tu es nouvelle n'est-ce pas? Dans quel clan?

Sayu ne leva pas les yeux, elle ne voulait pas qu'il voit son visage qui contrastait tellement avec son 'job' de tueuse. Si elle lui disait son clan, il exploserait surment de rire en comparant le chef du clan avec l'allure innocente de Sayu. Mais il avait juste sur un point, elle était nouvelle. La japonaise leva son visage pour regarder le ciel étoilé puis la pleine lune qui s'exibait devant eux. D'une voix claire presque aussi angélique que son visage, Sayu lui répondit en un murmure comme pour ne pas briser la beauté de la nature.

"C'est exacte...Je suis nouvelle...Je fais partie du clan Chinodoku..."

Assit à regarder la jeune demoiselle, qui est, enfin, venue s'asseoir près de lui, il l'observa en souriant faiblement. Elle était plutôt jolie. Jolie et dangereuse... ce qu'il aimait en plus! Affichant son plus beau sourire de charmeur, Ryu pencha légèrement la tête sur le côté. Quoi maintenant? C'était étrange de sa part de laisser une personne en sa présence, aussi libre. La seule exception, ce qu'il regrettait tant, c'était Aya Kamiki la prostitué, sous les Chinodoku... Peu importe maintenant, c'était bien le passé cela... Il ne restera pas là à se lamenter de l'erreur qu'il a pu commettre désormais. Ryu en était déjà conscient. Il ne fallait, dans aucun cas, rouvrir les vieilles blessures.

S'approchant doucement de la jeune femme, il prit sa main dans la sienne. Si douce... On aurait pu se tromper de son identité... Elle une Chinodoku? Depuis quand ces bêtes sanglants pouvaient être aussi doux et soigneux? Le chef des Kuroipisoku faisait une référence au chef allié, qui lui, était une véritable sauvage qui n'hésitait à couper la tête de son adversaire. Marrant dans un sens mais épeurant quand même. Comme la fois, avant que Ryu et Akuji puissent devenir leaders. Ryu s'est tout de suite attaché à cette brute et lui avait donné un bisou avant de fuir.

Fuir? Oui il en avait une très bonne raison même! Le Chinodoku l'avait poursuivi jusqu'à la tombée de la nuit, quand Ryu décida de s'arrêter. Les êtres les plus dangereux quoi! Ils traquaient leur proies, jusqu'à l'effondrement, quand le brun en parlait, il savait bien ce qu'il racontait! Sortant de ses pensées, Ryu continua de contempler les mains douces de cet ange. Lentement, il releva la tête et plongea son regard dans le sien. Si jolie... Tellement jolie... S'approchant doucement de son visage, il posa un vif baiser sur son nez avant de se relever. Elle sera encore plus magnifique, là ou personne pourrait la voir, seul la lumière de la lune qui l'illumina. La main de la jeune femme dans la sienne, il la tira debout avec lui.

- Je vais te montrer une des jolie places de cet endroit... Tu ne seras pas déçue...

Marchant, tout en traînant la Chinodoku avec lui, en souriant, loin des maisons, des humains ou encore les animaux. Arrivant enfin à sa destination, serrant la main de la jeune femme pour la rassurer, il s'arrêta en souriant. La pleine lune était magnifique. Se tournant vers elle, il passa sa main dans les cheveux de celle-ci.

- Que penses-tu de cet endroit?

Regardant les arbres autour de lui, un petit sourire sadique naquit sur son visage, illuminé par la lune. Parfait... comme il avait prévu... Tout se passait comme il l'avait prévu... Rien ne l'échappait! Elle avait tombé sous son charme. Parfait... Levant un sourcil, il continua son jeu et leva les yeux vers la pleine lune. Elle jugera... la lune jugera elle-même... Tournant la tête vers la jeune femme, Ryu la poussa brusquement contre un arbre. Arrachant son katana des mains, il le balança le plus loin possible, pour qu'elle ne puisse y arriver à le toucher.

Une main retint les deux mains de la jeune femme, pendant que l'autre se balada sous sa robe pour lui arracher sa culotte. Oui, il l'avait prévu dès le début. D'une nature rancunière, Ryu ne laissait jamais rien l'échapper. Elle l'avait désobéit. Elle devait payer le pris... Et aujourd'hui, il décida que ça sera son corps, si faible. Une Chinodoku ou pas, un membre dans le clan d'Akuji, ne pourra jamais le toucher, il avait testé cette théorie de nombreuse fois, et la réponse était toujours positive pour lui. Ouvrant sa braguette, il réussit à sortir son membre avant d'écarter les jambes de la jeune femme. Elle était rien sans son joujou? Tant mieux!

- Pour ça!

Pénétrant brusquement dans le corps de l'ange, qu'il venait de corrompre, il joua pendant de longues minutes avant de verser, enfin, son liquide chaud. Finissant enfin avec elle, il laissa le corps de la jeune femme glisser jusqu'au sol avant de sortir son poignard. Comme d'habitude, il poignarda la fille dans le ventre avant de retirer son arme. Il ne fallait jamais l'énerver... parce que le prix était cher après... D'un air dégoûté, il regarda la jeune femme, le ventre en sang, avant de tourner dans la tête.

- Bienvenue dans le clan... Fallait jamais m'enerver... Tu ne mourras, désormais pas... Habitues toi vite à cette vie... Tu diras salut à Akuji de ma part...

Se penchant vers son corps, rouge, il déposa un petit baiser sur sa tête avant de sortir son portable appeler une ambulance. Ryu se releva et se tourna. Il quitta les lieux et entra dans sa voiture. C'était fait! Triste mais bon... Haussant les épaules, il démarra la voiture et se dirigea vers sa chambre d'hôtel, une heure de la ferme. D'un petit sourire sadique, il regarda l'ambulance passer avant de secouer sa tête.

- Bonne chance princesse...

hj : le topic peut bien entendu continuer